SéRIES 2021 : ERIC STAAL CROIT QUE LA FINALE AURAIT éTé DIFFéRENTE AVEC UN CENTRE BELL REMPLI

En plein coeur d’une troisième finale de la Coupe Stanley en carrière (et confiant de pouvoir remonter la pente), Eric Staal s’est entretenu avec Jonathan Bernier, du Journal de Montréal, à propos de la finale qu’il a vécue avec le Canadien en 2021.

Le peuple québécois se rappellera d’un parcours éliminatoire au cours duquel il a été libéré, graduellement, des restrictions sanitaires en place. À travers les rassemblements (illégaux) à l’extérieur du Centre Bell et éventuellement aux petites foules permises à l’intérieur de l’amphithéâtre, le Québec a senti l’été approcher en célébrant le plus beau parcours de son équipe depuis 1993.

Ceci dit, tout ça est très poétique, mais ça ne change rien au fait que lors des deux matchs disputés à Montréal lors de la finale, seulement 3500 personnes étaient permises au Centre Bell.

Ça t’altère une ambiance, ça, après avoir joué devant une salle comble contre le Lightning. 

Eric Staal est d’avis que la série finale aurait pu être différente, s’il y avait eu une foule à pleine capacité à Montréal, pour les matchs #3 et #4.

«Avec autant de spectateurs dans l’amphithéâtre, ç’aurait probablement été différent. Cette énergie, tu la vis, tu la ressens. J’ai pu le remarquer en tant que joueur de l’équipe adverse. J’ai joué des séries là, avec les Hurricanes, en 2006. C’est une atmosphère incroyable. Mais que voulez-vous, c’était la réalité avec laquelle nous devions composer à ce moment-là.»

-Eric Staal

Considérant que le Canadien a remporté le quatrième match en prolongation à domicile, c’est donc dire que Staal évalue que le CH aurait pu arracher le troisième match aux mains du Lightning, devant une salle comble. En réalité, Montréal s’est incliné 6-3.

A-t-il raison? Théoriquement oui – tout est possible et on ne le saura jamais – mais dans les faits, on peut sérieusement se questionner à savoir si les hommes de Dominique Ducharme auraient été assez soulevés pour gagner la Coupe devant un club pacté comme les Bolts.

Il n’y avait pas personne, non plus, comme ç’a été le cas contre Toronto. Et le Canadien a battu les Golden Knights dans un contexte semblable.

La série aurait été différente, oui, si l’on se fie à l’effet papillon. À quel point, telle est la question.

Un astérisque s’impose-t-il?

En Rafale

– Trevor Zegras et Jack Hughes sous la publication de Cole Caufield.

– Classe.

– Il faut.

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