PRESSION MONTRéALAISE : DAVID REINBACHER CROIT QU’IL VA S’Y HABITUER « UN JOUR »

L’an dernier, le Canadien a repêché David Reinbacher au cinquième rang du repêchage. Le club a bonifié à nouveau sa banque d’espoirs en défensive, mais surtout, il a mis la main sur un joueur qui semble être un bon kid.

On a appris à le connaître dans la dernière année : il semble être un brin réservé, mais il a surtout l’air d’un jeune qui n’a pas la moindre once d’arrogance.

En fait, il a une personnalité un brin différente de celle de Juraj Slafkovský, repêché un an plus tôt : le Slovaque est un gars qui semble à l’aise en public, tandis que l’Autrichien semble un peu plus timide.

Et forcément, pour une personne plus réservée, le marché de Montréal peut être assez imposant. On sait que la pression y est plus forte et que les amateurs sont investis dans les performances de leur équipe.

Ce sera forcément un ajustement à faire pour Reinbacher… et dans son bilan de fin de saison à Laval, le jeune défenseur a affirmé qu’il croit qu’il va s’y habituer « un jour ».

Ses mots exacts ont été « oui, assurément… un jour ».

Évidemment, la réalité du marché montréalais est une chose à laquelle tous les joueurs doivent s’habituer, surtout pour les jeunes joueurs prometteurs de l’organisation.

Pour un gars comme Slafkovský, qui a les projecteurs rivés sur lui depuis des années en Slovaquie et qui a une confiance assez inébranlable, l’ajustement a peut-être été plus facile, mais pour un gars plus réservé comme Reinbacher, ça peut être plus difficile (surtout quand les partisans ont eu une réaction assez mitigée suite à ta sélection au repêchage).

Et clairement, on peut penser que ça a joué dans la décision de le renvoyer en Europe il y a quelques mois pour lui laisser le temps de respirer un brin. Le jeune essayait de ne pas se mettre trop de pression, mais quand tu es repêché au cinquième rang par le CH, il va y en avoir d’une façon ou d’une autre.

La bonne nouvelle, c’est qu’en 2023-24, Reinbacher a pu poursuivre son développement loin de cette réalité à laquelle il affirme ne pas être habitué, mais il a tout de même pu la vivre un brin en fin de saison pour s’y habituer un brin. Il n’est pas particulièrement à l’aise de se faire reconnaître en public, mais il sait que c’est le genre de choses qui peuvent survenir quand tu joues pour le Canadien.

Ou que tu es un gros espoir du club, à tout le moins.

Cet été, au moins, Reinbacher retournera en Europe pour s’entraîner dans son coin de pays. Il a l’intention d’être en contact avec les membres de l’organisation, mais c’est loin de la pression montréalaise qu’il se préparera pour 2024-25.

On lui souhaite de pouvoir en profiter avant de replonger dans tout ça à l’automne.

En rafale

– Déjà deux ans.

– Ça, c’est s’ils ne le sont pas déjà.

– Elle est bonne.

– Ah oui?

– David Pastrnak est prêt pour ce soir.

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