PATRICK ROY : LES SéNATEURS POURRAIENT RACHETER L’ERREUR DE 2019

Ce que Patrick Roy a accompli dans les derniers jours est incroyable. Après tout, il a non seulement gagné un trophée difficile à gagner, mais il a réussi à le faire en dominant le tournoi de la Coupe Memorial.

Ajoutons à cela ses bagues de la Coupe Stanley, ses trophées de joueur le plus utile ou de gardien de l’année et nous avons là un homme qui a gagné à peu près tout ce qui peut se gagner.

Ce qui fascine le plus, c’est que Roy a gagné la Coupe Memorial en 2006 et en 2023. 17 ans plus tard, il a réussi à se renouveler puisque tout le monde sait que les adolescents de 2006 n’agissent pas comme ceux de 2023.

Mais Roy a trouvé une façon de s’adapter.

On pourrait penser que cela aiderait à effacer ses défauts, notamment son impulsivité si forte qu’il a quitté rapidement l’Avalanche en 2016, afin de l’aider à se retrouver un poste dans la LNH en 2023…

Mais il semblerait que ce soit compliqué.

Les Ducks ne semblent pas avoir considéré le Roy. Les Capitals et les Predators, qui ont eu aussi embauché des entraîneurs qui ont moins d’expérience que lui dans la LNH comme pilote en chef.

Les Rangers ne veulent visiblement pas l’embaucher.

Les Blue Jackets, un club de jeunes joueurs, a littéralement préféré embaucher un tyran (Mike Babcock serait leur homme) plutôt qu’un gars qui a vraiment le tour avec les jeunes.

Est-ce une question de langue, rendu là?

Les Flames sont peut-être le dernier espoir de Roy parmi les clubs qui se cherchent un entraîneur. Mais encore là, le club a l’air avancé dans son processus avec les gars à l’interne et le nom de Roy a peu circulé. Celui de Gerard Gallant a circulé, lui.

On peut être surpris, mais même si Craig Conroy a brièvement joué avec Patrick Roy en début de carrière à Montréal, je ne crois pas qu’un lien si exceptionnel puisse faire pencher la balance à lui seul.

Mais il y a une équipe de qui on doit parler : les Sénateurs.

Dans ma tête, il existe pleinement un monde où DJ Smith ne serait pas de retour derrière le banc de l’équipe. Et dans un tel cas, peut-être que Roy pourrait être un visage fort pour guider le club, mais aussi pour attirer des gens à l’aréna.

Ce qu’il faut savoir, c’est que les Sénateurs sont passés proches d’engager Roy en 2019. Dorion voulait se diriger vers Smith, mais la candidature de Roy lui a joué dans la tête quand elle s’est présentée.

Après réflexion, il a choisi de passer son tour.

Parce qu’un groupe qui veut acher les Sens a de l’intérêt pour Roy, parce que Dorion en a aussi et parce que cela aiderait le club au niveau marketing, je ne repousse pas la candidature de Roy si rapidement à Ottawa.

J’ai le sentiment que c’est peut-être sa meilleure chance. Et du même coup, les Sens pourraient racheter leur erreur de 2019.

En rafale

– Il est humble, le jeune.

– Votre choix?

– Chris Chelios ne sera pas de retour chez ESPN.

– J’aime la question.

– Bonne chose.