LE FRANçAIS DE NICK SUZUKI COMMENCE DéJà à S’AMéLIORER

Il y a quelques mois de ça, Chantal Machabée avait affirmé publiquement qu’elle avait comme priorité d’inciter les joueurs du Canadien à essayer de parler français. Sans nécessairement faire d’eux des gars parfaitement bilingues, elle voulait au moins les amener à être capables de se débrouiller en français et à être en mesure d’interagir avec les partisans francophones.

Et s’il y en a un qui semble avoir compris le message, c’est Nick Suzuki. Le capitaine a exprimé son désir d’apprendre la langue dans les derniers mois, et déjà, on voyait quelques gestes concrets en ce sens.

Depuis, l’organisation a engagé Alain Metellus pour qu’il devienne le tuteur en français des joueurs, et on savait que 8-10 joueurs étaient intéressés à suivre des cours.

Et clairement, même si ça ne fait que très peu de temps que les cours sont commencés, les gars semblent progresser. Hier, par exemple, Suzuki a salué les médias en français au Match des étoiles, un beau geste de sa part qui laisse croire qu’il progresse.

En fin d’après-midi, Suzuki était de passage sur les ondes de BPM Sports, alors qu’il était l’invité de Martin Lemay le temps d’une entrevue. Lors de celle-ci, il est notamment revenu sur ses cours de français et il a reconnu qu’il est déjà en train de progresser.

Suzuki a noté qu’il y a près d’une douzaine de gars qui suivent les cours actuellement, et que dans son cas à lui, c’est un processus qui l’aide grandement. Il affirme qu’il apprend rapidement et que de plus en plus, il commence à comprendre quand les gens lui parlent en français.

Il en est encore à la base pour ce qui est de le parler, mais ça viendra.

Le capitaine a également avoué que Chantal Machabée aide beaucoup les joueurs à apprendre des mots et qu’elle les incite à se familiariser autant que possible avec la langue. Les bottines suivent les babines, comme on dit.

Et clairement, Suzuki commence à comprendre l’importance de parler en français dans le marché montréalais. Il a reconnu l’impact que cela peut avoir pour les jeunes qui le voient parler en français : c’est beau pour eux de voir leur joueur préféré parler dans leur langue et, par le fait même, ça les rapproche du joueur.

Bref, clairement, l’apprentissage du français semble être quelque chose que Suzuki prend au sérieux, lui qui est déjà en train de progresser. J’ai bien hâte de voir s’il sera capable de s’exprimer en français plus régulièrement dans les mois et les années à venir.

En rafale

– Parlant du loup.

– Ouch.

– Belle initiative.

– À lire.

– Wow!

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